TAGHYIR est un projet porté par l’ACPP pour la promotion de l’Economie Sociale et Solidaire au Maghreb en partenariat avec l’UAF, Asticude, Homme et environnement, Shanti et l’UGTT grâce au soutien de la Coopération espagnole. Une initiative qui vise à promouvoir la création d’écosystèmes d’Economie Sociale et Solidaire (ESS) au Maroc et en Tunisie centrés sur les personnes, leur travail et leur manière de s’organiser collectivement pour le développement d’une vie durable dans l’égalité.
Un accord visant à promouvoir l’intercoopération entre les OSC, les collectivités locales et l’université.
Un accord pour promouvoir un écosystème de l'ESS avec une approche genre et environnementale au Maroc et en Tunisie.
Un accord visant à promouvoir la transformation sociale et la participation dans le domaine de l’ESS à travers la communication pour le développement (C4D).
Objectif général de Taghyir
Améliorer les conditions de vie des populations par la cohésion économique, sociale et territoriale, dans des conditions et des chances égales, afin d’obtenir l’accès à un travail décent et à un territoire sain et durable.
Les axes stratégiques de Taghyir sont les suivants :
Conseiller et accompagner
A travers ces dispositifs, aussi bien les entreprises de l'ESS déjà créées que celles nouvellement créées, avec un focus sur l'organisation du soin et l'économie circulaire (avec une approche genre et environnementale).
Mettre en place des mécanismes conjoints entre les entités partenaires locales
Collectivités territoriales et autres organisations de la société civile (OSC) présentes dans 3 territoires au Maroc (Tanger, Nador et Berkane) et 3 en Tunisie (Kef, Nefta et Tunis).
Renforcer une vision régionale, le dialogue et la coordination
En partant du niveau local et en collaboration avec les différents acteurs de la société civile méditerranéenne.
Objectifs spécifiques
A travers la création de 3 mécanismes dans chaque pays, Taghyir vise à contribuer à la promotion des écosystèmes de l’ESS avec une approche genre et environnementale dans les axes institutionnels, socioculturels et économiques, nourris par une réflexion régionale et locale des universités et des autorités partenaires de chaque territoire.
Le projet vise également, d’une part, à renforcer les initiatives locales, créer des synergies entre les acteurs et soutenir les coopératives existantes et nouvellement créées sur chaque territoire en fonction de la détection de leurs besoins. D’autre part, il cherche à promouvoir l’ESS en collaboration avec les universités et facultés impliquées sur leurs territoires respectifs à travers la recherche, en favorisant un espace de réflexion régionale alimenté par les mécanismes créés.
Il vise également à soutenir la mise en œuvre de cycles de formation pour les futurs formateurs, en renforçant les capacités de l’ESS et des coopératives à destination des partenaires du projet et des acteurs locaux de l’ESS afin qu’ils deviennent à leur tour des formateurs et des agents de réplication pour leurs communautés.
Une fois les mécanismes mis en place, des services et des soutiens spécifiques et continus seront fournis aux entreprises de l’ESS existantes ou nouvellement créées. Non seulement un renforcement technique et professionnel sera proposé, mais il est également prévu de créer un espace de travail pour la durabilité et la gestion, de soutenir la culture organisationnelle des initiatives qui en ont besoin, ainsi que de promouvoir leur innovation, leur numérisation et leur souveraineté. Tout cela se fera en mettant l’accent sur le genre, l’économie féministe et le soin.
Un objectif transversal pour toutes les activités, dans le sens où la C4D doit être un vecteur de changement de comportement chez tous les acteurs de l’ESS.
Cette démarche a pour objectif de provoquer des réactions constructives et de lancer des débats inclusifs. En ce sens, pour que toutes les parties prenantes se sentent impliquées, ces initiatives doivent dépasser le cadre du discours spécialisé sur les lois de l’ESS et être menées de manière à susciter clairement sensibilité et émotion.
A cet effet, plusieurs réunions et ateliers sont prévus pour élaborer de manière participative un plan de communication interne et externe et une stratégie C4D ESS dans les territoires où les mécanismes seront mis en œuvre, ainsi
que la production d’un documentaire collaboratif préparé par les participants eux-mêmes. Enfin, l’organisation de deux équipes composées d’un total de 12 communicateurs sociaux coopératifs qui seront appuyés par les points focaux communication des mécanismes de chaque territoire et mettront en œuvre la stratégie participative évoquée ci-dessus.